L'Homme qui délaisse la quête du savoir religieux est coupable d'un crime contre sa propre personne, il est à l'image de la feuille qui virvolte au gré des vents, ne sachant où prendre racine...



23 novembre 2010

* La Bible, Le Coran Et La Science __________

La Bible, Le Coran Et La Science


                                               
Maurice Bucaille/ Editions Seghers




SYNTHESE DU LIVRE EN 33 PAGES :



Le but de cette étude est de confronter les écritures saintes à la seule lumière de la science moderne, de la manière la plus impartiale qui soit, indépendamment de tout préjugé qui pourrait altérer l'objectivité de ce travail. Ainsi, la finalité recherchée sera d'établir laquelle des trois religions monothéistes que sont, par ordre chronologique, le Judaïsme, le Christianisme et l'Islam concorde le plus avec les découvertes scientifiques contemporaines.

- Avant toute chose, il est important de rappeler que :

- Le Judaïsme se réclame de la Bible Hébraïque plus communément appelée Tanakh et qui se compose notamment de la Torah[1], du Livre des Prophètes et des autres Ecrits. Il ne reconnait aucune révélation postérieure.
- Le Christianisme reprend la Bible Hébraïque[2] et y ajoute les Evangiles[3] n'existant pas en Hébreux. Il ne croit en aucune révélation postérieure à Jésus et ses apôtres.
- L'Islam a pour livre saint le Coran révélé au 6ème siècle après J-C et les Musulmans croient en la Torah et en l'Evangile mais pas dans leur forme actuelle [Coran : S04 V136].

Concernant les Textes Saints des différentes religions précitées, il est important de rappeler que la Bible au sens large du terme ne fut rédigée que des siècles après la révélation tandis que le Coran fut rédigé au fur et à mesure de la révélation, ce qui lui confère certainement un caractère plus authentique.


1. L’Ancien testament

A l'origine, la Bible est une tradition populaire chantée ayant comme support la mémoire humaine[4]. E. Jacob[5] note que « ces paroles étaient transmises par voies familiales, par le canal des sanctuaires sous forme de narration de l'histoire du peuple élu de Dieu, ces narrations devinrent des fables, source de l'imagination des narrateurs pour lier entre eux des épisodes très divers ».
L'ancien testament est une collection d'ouvrages de longueur et de genres très hétérogènes, écrits pendant plus de neuf siècles en plusieurs langues à partir de traditions orales. Il est très vraisemblable de penser que l'apparition de cette abondante littérature se situe au début de la monarchie Israélites aux alentours du 11ème siècle avant J-C avec la présence de scribes dans l'entourage royal.

C'est au cours du 10ème siècle avant J-C qu'eut lieu la rédaction du texte « Yahviste du pentateuque » qui forme l'ossature des cinq premiers livres dits de « Moïse ». Ce texte traite de la période des origines du monde à la mort de Jacob.

A la fin du 9ème siècle et au début du 8ème siècle avant J-C fut rédigé le texte « Elohiste[6] » qui traite d'Abraham, de Jacob, et de Joseph.

Bien plus tard, en 721 avant J-C, eut lieu la prise de Samarie qui mis fin au royaume d'Israël et qui marqua le début du royaume de Juda. C'est à ce moment que fut opérée la fusion des textes Yahviste et Elohistes du Pentateuque. Les scribes du temple de Jérusalem ayant rédigé « le livre d'Ezéchiel » reprendront la Genèse pour la partie allant de la création à la mort de Jacob, ce qui donnera finalement « la version sacerdotale ».

- La Torah se compose donc des versions Yahviste, Elohiste et Sacerdotale.

Après la déportation des Juifs à Babylone, ils regagnèrent la Palestine et il y eut une reprise de l'activité prophétique d’où les livres d'Agée, de Zacharie (en Grec), du troisième Isaïe, de Malachie, de Daniel et de Baruch.

Les proverbes sont rédigés vers 480 avant J-C, le livre de Job est rédigé au milieu du 5ème siècle avant J-C, l'ecclésiaste date du 3ème siècle avant J-C, l'ecclésiastique apparait au 2ème siècle avant J-C et le livre de la sagesse de Salomon ainsi que les deux livres des Maccabées seront rédigés au 1er siècle avant J-C.

L'Ancien Testament apparaît donc comme un monument de littérature du peuple Juif des origines jusqu'à l'ère Chrétienne, rédigés, complétés et révisés entre le 10ème et le 1er siècle avant J-C.

Bien qu'une seule révélation soit mêlée à tous ces écrits, le problème persistant est de constater que l'on ne possède aujourd'hui que les textes ayant été manipulés en fonction des circonstances et des nécessités ainsi que ceux qu’on a bien voulu nous laisser. Ainsi, sont passés sous silence des faits cruciaux et développés des passages insignifiants.

A. La Torah ou le pentateuque :

La « Torah » est le nom sémitique tandis que « pentateuque » fait référence à l'expression Grecque mais ils désignent tous deux les cinq livres que sont la Genèse, l'Exode, le Lévitique, les Nombres et le Deutéronome. Les livres précités constituent 5 des 39 volumes que compte l'Ancien Testament.
Le R.P de Vaux[7] ainsi que Jean Astruc[8] concèdent que la paternité du pentateuque n'est pas de Moïse. L'argument décisif allant dans ce sens est la constatation de conjectures sur les Mémoires Originaux. En 1753 est établie la preuve de la multiplicité des sources par le simple fait que Dieu a des appellations différentes « Yahvé » et « Elohim » côte à côte dans le même texte de la Genèse. Cela constitue la preuve d'une juxtaposition de textes. Par ailleurs, l'agencement du texte du Pentateuque s'étale sur une période d'au moins 3 siècles.

En 1941, A. Lods[9] distingue 3 sources dans le texte Yahviste, 4 sources dans le texte Elohiste, 6 sources dans le Deutéronome et 9 sources dans le code Sacerdotale.

Ainsi, on observe rapidement que la multiplicité des sources entraîne des discordances et de nombreuses répétitions et que les différents rédacteurs ont tantôt juxtaposé les compilations et tantôt transformé les récits pour en faire une synthèse ; d’où la constatation de genres littéraires différents et de noms dissemblables donnés à une même référence dans le même texte.

C'est pourquoi il est historiquement reconnu que le Pentateuque offre l'exemple le plus évident des remaniements effectués par l'Homme dans les textes sacrés. A titre d'exemple, nous pouvons établir que dans les 11 premiers chapitres de la Genèse[10], on voit se succéder à tour de rôle des portions de textes Yahvistes et Sacerdotaux, les uns après les autres, d’où l'observation d'une multitude d'invraisemblances.

- Aussi, nous pouvons répartir les livres de l'Ancien testament en 3 catégories :

a) Les livres historiques : Ils reprennent l'histoire du peuple Juif depuis son entrée en terre promise[11], jusqu'à la déportation à Babylone.

- Le Livre de Josué contient des contradictions manifestes d'un point de vue archéologique comme le souligne le professeur E. Jacob concernant les textes des prétendues destructions de Jéricho et d'Aÿ.
- Le livre des Juges a été remanié, ce que signal très objectivement le R.P. A Lefèvre, dans les préliminaires de la Bible de Crampon et les préfaces entremêlées en témoignent…
- Le livre de Samuel et les livres des Rois sont surtout des recueils biographiques et E. Jacob y constate de nombreuses erreurs…
- Le premier et le deuxième livre des Chroniques, le livre d'Esdras et de Néhémie auraient un même auteur[12] qui utilisa surtout le livre de Samuel et le livre des Rois qu'il se contenta de recopier avec toutes les erreurs qu'ils contiennent, bien qu'il y ajoute des faits précis que l'archéologie confirme.
- Les livres de Tobie, de Judith et d'Esther où l'on constate que de grandes libertés on été prises, au détriment des faits historiques, avec le changement de noms propres ou l'invention de personnages et d'évènements qui donnent aux textes de nombreuses invraisemblances.
- Les deux livres des Maccabées qui donnent une version aussi exacte que possible de l'histoire du 2ème siècle avant J-C.

b) Les livres prophétiques : Ils contiennent les prédications de divers prophètes classées dans l'Ancien Testament en dehors des grands prophètes tels Moïse, Samuel, Elie ou Elisée et couvrent la période allant du 8ème au 2ème siècle avant J-C :

- Le livre d'Amos célèbre pour sa condamnation des injustices sociales.
- Le livre d'Osée  réputé pour sa condamnation de la corruption religieuse.
- Le livre d'Isaïe et de Michée qui procèdent davantage du souci prophétique et politique.
- Sophonie, Jérémie, Nahum et Habacuc s'illustrent dans la prédication d'oracles recueillis par Baruch qui pourrait être l'auteur des « Lamentations ».
- Le livre d'Abdias qui nous conte le malheur de Jérusalem conquise.
- Agée et Zacharie exhortent à la reconstruction du temple.
- Malachie qui se compose d'oracles divers de nature spirituelle.

c) Les livres poétiques et de sagesse : Ces recueils possèdent une véritable unité littéraire :

- Les psaumes sont le monument de la poésie Hébraïque.
- Le Livre de Job qui constitue un livre de sagesse et de piété.
- Les Lamentations qui traite de la Chute de Jérusalem.
- Le cantique des cantiques qui sont des chants allégoriques.
- Le livre des proverbes qui recueille les paroles de Salomon et des Sages.
- L'ecclésiaste ou Qohelet qui traite du bonheur terrestre.

Bien qu'il y eut une sélection des Evangiles, en éliminant les apocryphes, on a néanmoins accepté tout ou presque de l'Ancien Testament. Cet assemblage extrêmement disparate de livres écrits pendant au moins 7 siècles et provenant de sources très variées, amalgamé à l'intérieur d'un seul et même ouvrage, deviendra au fil des siècles « Le » livre de la Révélation Judéo Chrétienne : « Le canon ».

Après avoir brièvement présenté les caractéristiques de l'Ancien Testament, il serait à présent judicieux de le confronter aux données scientifiques et d'en dégager les invraisemblances éventuelles :

- Dans la Genèse, nous pouvons établir des invraisemblances à 3 niveaux :

Dans « la création du monde », « la date de la création du monde et l'apparition de l'Homme sur Terre » et enfin « le Déluge ».


- La création du monde :

Au 1er Récit dès le 1er Chapitre :

Aux versets 1 et 2 : « Au commencement, Dieu créa le ciel et la Terre, or, la Terre était vide, les ténèbres couvraient l'abîme. L'esprit de Dieu planait sur les eaux ».

Mentionner l'existence des eaux à cette période est une allégorie car au stade initial de la formation de l'Univers, il existait une masse gazeuse et y placer l'eau est une erreur.

Aux versets 3 à 5 : « Dieu dit : Que la lumière soit et la lumière fut. Dieu vit que la lumière était bonne et sépara la lumière des ténèbres. Dieu appela la lumière jour et les ténèbres nuit.  Il y eut un soir et il y eut un matin : 1er jour ».

A ce stade de la création, les étoiles ne sont pas encore formées et placer l'existence d'un soir et d'un matin au premier jour est purement allégorique. Le soir et le matin comme élément d'un jour ne sont concevables qu'après l'existence de la terre et sa rotation sous l'éclairage de son étoile propre : le Soleil.

Aux versets 6 à 8 : « Dieu dit : Qu'il y ait un firmament au milieu des eaux et qu'il sépare les eaux d'avec les eaux, et il en fut ainsi. Dieu fit le firmament qui sépara les eaux qui sont sous le firmament d'avec les eaux qui sont au dessus du firmament, et Dieu appela le firmament "ciel". Il y eut un soir et il y eut un matin : deuxième jour ».

Cette image de scission des eaux en deux masses est scientifiquement inacceptable.

Aux versets 9 à 13 : « Dieu dit : "Que les eaux qui sont sous le ciel s'amassent en une seule masse et qu'apparaisse le continent" et il en fut ainsi. Dieu appela le continent "terre" et la masse des eaux "mer" et Dieu vit que cela était bon. Dieu dit : Que la terre verdisse de verdure : des herbes portant semence selon leur espèce, des arbres donnant selon leurs espèces des fruits contenant leur semence", et il en fut ainsi…et Dieu vit que cela était bon. Il y eut un soir et il y eut un matin : troisième jour ».

Il faut dire que la présence d'un règne végétal très organisé avec une reproduction par graine apparaissant avant qu'il n'existe un soleil et que ne s'établisse l'alternance des jours et des nuits est strictement inadmissible.

Aux versets 14 à 19 : « Dieu dit : Qu'il y ait des luminaires au firmament du ciel pour séparer le jour de la nuit; qu'ils servent de signes, tant pour les fêtes que pour les jours et les années, qu'ils soient des luminaires au firmament du ciel pour éclairer la terre. Et il en fut ainsi. Dieu fit les deux luminaires majeurs : le grand luminaire comme puissance du jour et le petit luminaire comme puissance de la nuit, et les étoiles, Dieu les plaça au firmament du ciel pour éclairer la terre, pour commander au jour et à la nuit, pour séparer la lumière des ténèbres et Dieu vit que cela était bon. Il y eut un soir et il y eut un matin : quatrième jour ».

Ici, placer la création de la lune et du soleil avant celle de la Terre est contraire aux notions les plus établis sur la formation des éléments du système solaire

Aux versets 20 à 23 (5ème jour) : Les animaux terrestres ne sont placés qu'au 6ème  jour dans la Genèse,  après l'apparition des oiseaux et cet ordre ne sied pas à l'exactitude scientifique qui voudrait que les animaux terrestres soient apparus avant.

Aux versets 24 à 31 (6ème jour) : Ils concernent la description de l'achèvement de la création dans laquelle l'auteur énumère toutes les créatures non mentionnées auparavant dont l'apparition de l'Homme sur Terre qui est toutefois correctement située.

- Au second Chapitre :

Aux versets 1, 2 et 3 : Ils concernent l'introduction du Sabbat[13]  que Dieu aurait observé au 7ème jour après les six jours de création. Il faut noter que ceci fut ajouté par les prêtres et les scribes[14] dans la version Sacerdotale alors qu'il n'en est fait nullement mention dans le texte Yahviste qui fut pourtant bien antérieur. Ils modelèrent donc les textes Yahvistes et Elohistes à leur guise et au gré de leur imagination. Par ailleurs, l'auteur du texte Sacerdotal utilise le sens très précis de jour de la semaine alors qu'il s'agirait sans doute de phase plutôt que de jour.

Le second Récit :

 Il est d'époque beaucoup plus ancienne que le premier, d'environ 3 siècles, et se trouve être très court. Il s'étend sur la création de l'Homme et du paradis terrestre mais pas sur la création du ciel. L'inexactitude que l'on peut noter est celle relative à l'apparition du règne végétal qui s'opère en même temps que la création de l'Homme, ce qui est rigoureusement faux puisque le règne végétal lui est bien antérieur.

- Date de la création du monde et de l'apparition de l'Homme sur terre :

L'ancien testament situe la création de l'Homme sur Terre à environ 37 siècles avant J-C. En analysant les généalogies des chapitres 4, 5, 11, 21 et 25, la Genèse donne le nom de l'ensemble des ancêtres d'Abraham en ligne directe avec Adam en fournissant la durée de vie de chacun. Ainsi, un simple calcul permettra de déterminer qu'Abraham aurait vu le jour 1948 années après Adam selon la Bible. Cependant, on situe l'époque d'Abraham à 18 siècles environ avant J-C.

Par conséquent, en combinant l'une à l'autre les donnée Bibliques et scientifiques, nous pouvons situer Adam à environ 38 siècles avant J-C ce qui est historiquement incorrect et ceci relève incontestablement d'une erreur Biblique. En dépit de cela, la tradition Juive se fonde toujours sur ces textes pour établir son calendrier et les généalogistes du texte Sacerdotale de la Bible sont toujours à l'honneur.

Bien que la date d'apparition de l'Homme sur terre soit assez difficilement déterminable, nous pouvons toutefois souligner que les Néo-anthropiens qui constituent pourtant la forme actuelle la plus récente de type humain préhistorique, se situe au-delà de l'époque à laquelle la Genèse situe l'apparition de l'Homme.

- Le Déluge :

Les chapitres 6, 7 et 8 de la Genèse fourmillent de contradictions qui s'expliquent par l'existence de deux sources nettement distinctes soit le texte Yahviste et le texte Sacerdotale. Chacun des textes ayant été découpés en paragraphes ou en phrases, les éléments d'une source alternant avec les éléments d'une autre source...

Nous allons à présent donner un exemple de contradiction manifeste que l'on peut trouver à quelques lignes d'intervalle. En effet, dans un passage du récit Sacerdotal, nous pouvons lire que Noé prendra un couple de chaque espèce, puis dans un autre passage de source Yahviste, Dieu ordonne de prendre sept animaux de chaque espèce, mâle et femelle, pour les animaux dit « purs » et une seule paire pour les animaux dit « impurs ».

Par ailleurs, on situe Abraham dans les années 1800-1850 avant J-C, si le déluge avait eu lieu 3 siècles environ avant Abraham comme le suggère la Genèse, il faudrait donc le placer vers le 21ème ou le 22ème siècle avant J-C. Cependant, les connaissances modernes démontrent qu'à cette époque, il y avait déjà des civilisations sur plusieurs points de la Terre, il n'y a donc pas pu avoir d'anéantissement universel de l'Homme comme le dit pourtant la Bible.

Selon la Bible, la période du Déluge correspondrait par exemple à la période précédent le moyen empire (2100 avant J-C), date approximative de la première période intermédiaire avant la 11ème Dynastie. Ce fut en Babylonie, à l’époque de la 3ème Dynastie d'Ur et il n'y a jamais eu d'interruption entre ces civilisations.

B. Réactions des auteurs Chrétiens devant les erreurs scientifiques des textes Bibliques: 

Tandis qu'un groupe admet objectivement les erreurs, d'autres s'acharnent contre vents et marées à défendre le texte mot à mot. A ce propos, Saint Augustin était en faveur de la concordance entre science et textes Bibliques[15] disant très justement qu'une révélation Divine ne pouvait énoncer un fait rigoureusement inexact. La solution était donc de déclarer que tout texte qui n'est pas en concordance avec la science était inauthentique.

Cette solution raisonnable fut rejetée et l'on trouva comme solution à ce dilemme de ne plus faire de rapprochement entre la science et la religion.

Il est évident que lorsque l'on parle de confrontation des textes à la science, nous visons ici ce qui est établi de façon définitive et sur lequel nous ne pouvons revenir ultérieurement contrairement aux théories scientifiques explicatives pouvant être abrogée. Bien évidement, nous posons comme axiome le fait que la science n'a pas d'explication à donner sur les phénomènes extraordinaires et les miracles qu'a réalisé Dieu car Il est infiniment plus Savant et que cela dépasse l'entendement de l'être Humain.

Par ailleurs, ils cautionnent également le fait que la transformation d'une légende populaire en un événement à l'échelle divine et qui est proposée à la croyance des Hommes est bonne du moment que « l’auteur sacré » à chargé cette légende d'enseignements sur la justice et la miséricorde, ce qui est l'essentiel. Ainsi, l'auteur utilise une légende pour qu'elle serve à un enseignement religieux (position apologétique). De leur point de vue, si visée théologique il y a, toute manipulation devient légitime et c'est ainsi qu'on justifie les manipulations des auteurs sacerdotaux.

Toutefois, si la science est utile pour confirmer le récit biblique, on l'invoque volontiers mais si elle l'infirme, lui faire référence n'est pas admissible. Cette posture provoque d'ailleurs un malaise dans les milieux Chrétiens qui s'est illustré davantage lors du concile de Vatican II[16] où l'on se mit d'accord sur le texte final après trois années de discussions. Dans son introduction au document conciliaire n°4[17], Mgr Weber[18] dit : «Ces livres (ceux de l'Ancien Testament), bien qu'ils contiennent de l'imparfait et du Caduc sont pourtant les témoins d'une véritable pédagogie divine ».

2. Les Evangiles :

La majorité des Chrétiens ne connaissent des Evangiles que des morceaux choisis et lus lors des offices. De nos jours, nous connaissons surtout les quatre évangiles dit « canoniques »  mais il faut noter qu'il y eut beaucoup plus d'Evangiles.

Parmi les Evangiles écartés et reconnus comme apocryphes[19] par l'Eglise Triomphante qui va naître du  succès de Paul, nous pouvons citer :

L'Evangile des Hébreux : Les Hypotyposes de Clément, Les reconnaissances Clémentine, La seconde Apocalypse de Jacques, L'Evangile de Thomas, l'Evangile de Barnabé.

Quant aux textes Grecs de base généralement utilisé dans le monde Chrétien, nous avons :

- Le manuscrit conservé sous le nom de Codex Vaticanus[20]
- Le manuscrit conservé sous le nom de Codex Sinaiticus[21]

C'est au début du 5ème siècle après J-C que Saint Jérôme a pu établir un texte à partir des documents Hébreux d'où l'édition appelée Vulgate (diffusion Universelle) après le 7ème siècle de l'ère Chrétienne.

Les différentes Eglises n'acceptèrent pas les mêmes livres ni versions, d'autant plus qu'ils ne disposaient pas des mêmes traductions dans une même langue. D'où la volonté d'aboutir à un texte de Synthèse qui sera la traduction œcuménique de l'Ancien Testament réalisé par de très nombreux experts Catholiques, ce qui ajouta une part humaine supplémentaire et non négligeable dans le texte de l'Ancien Testament.

Le Judéo-Christianisme :

Par ailleurs, Paul pensait que le Sabbat, la circoncision, le culte du Temple étaient révolus, même pour les Juifs et que le Christianisme devait se libérer de l'emprise politico-religieuse du Judaïsme pour s'ouvrir aux « Gentils ».

Pour les Judéo-Chrétiens, de loyaux Israélites avec Jacques[22] en tête, Paul fut un traitre c'est pourquoi il resta isolé car le Judéo-Christianisme représente la majorité de l'Eglise jusqu'en l'an 70.

Bien qu'il n'ait rencontré Jésus, Paul explique sa mission par le fait que Jésus lui soit apparu sur le chemin de Damas. Et c'est de l'an 70 à l'an 110 environ qu'eut lieu la production des Evangiles de Mathieu, Marc, Luc et Jean.

Par conséquent, aucun des auteurs n'a été un apôtre, un compagnon de Jésus. Ainsi il faut expliquer que les Evangiles existaient uniquement sous forme orale et que les auteurs des Evangiles ne furent que les « porte-paroles » de la communauté Chrétienne primitive. Ces Evangiles ne furent rédigés et fixés pour ne former qu'un tout « Le Canon », plus d'un siècle après la fin de la Mission de Jésus soit environ 140 ans plus tard.

a) L'Evangile selon Mathieu :

Mathieu est présenté comme un employé au bureau de douane de Capharnaüm. Son Evangile occupe la première place dans l'ordre de présentation des livres du Nouveau Testament car il est d'une certaine façon, un prolongement de L'Ancien Testament. Il faut savoir que cet Evangile  est de tradition Judéo-Chrétienne car il s'efforce de rompre tout en maintenant la continuité avec l'Ancien  Testament.

L'idée de l'Evangile de Mathieu réside dans la démonstration que Jésus veut adresser son message au peuple Juif en priorité comme nous pouvons le lire : « Je n'ai été envoyé qu'aux brebis perdues d'Israël » (Mathieu 15:24).

Par la suite, dans le final de son Evangile, Mathieu étend secondairement son message à toute la nation : « Allez donc de toutes les nations faites des disciples. »  (Mathieu 28 : 19).

A la lecture du texte, nous comprenons rapidement que l'auteur est Juif, que le vocabulaire est Palestinien et que la rédaction est Grecque. Concernant ce point, O. Cullmann, professeur à l'Institut de Paris, nous informe que « L'auteur s'adresse à des gens qui, tout en parlant Grec, connaissent les coutumes Juives et la langue Araméenne ».

Tout le monde s'accorde à penser que Mathieu à écrit son Evangile à partir de sources communes à Marc et à Luc mais son récit va différer sur des points essentiels en prenant de grandes libertés avec les textes d'où il ressort beaucoup d'invraisemblances.

b) L'Evangile selon Marc :

Il constitue le plus court des quatre Evangiles et le plus ancien. Il ne s'agit pas du livre d'un disciple de Jésus et c'est ce que déclare également le professeur O. Cullman.

Nous constatons que cet Evangile est rédigé sans le moindre souci chronologique et le R.P de Roguet[23] constate même que Marc est un « écrivain maladroit, le plus piètre de tous les Evangélistes ».

Tandis que Mathieu et les autres Evangiles citent les Signes et les miracles de Jésus, Marc nous apprend que Jésus ne donnera aucun Signe. En outre, le final sur les apparitions contenu dans l'Evangile de Marc ne fut pas de lui et à été assurément surajouté car n'apparaissant pas dans le Codex Vaticanus et le Codex Sinaiticus.


c) L'Evangile selon Luc :

Dans son prologue adressé à Théophile, Luc nous informe qu'il compte rédiger une narration en utilisant des récits et des informations de témoins oculaires, ce qui implique qu'il n'en était pas un. Par ailleurs, Nous pouvons dire que cet Evangile est une véritable œuvre littéraire écrite en Grec classique par Luc qui fut un païen converti au Christianisme. Pour réaliser son œuvre, il se servit des Evangiles de Marc et de Mathieu en omettant au passage de reprendre les versets les plus Judaïques de Marc et en mettant en relief  les paroles de Jésus contre l'incrédulité des Juifs et ses bons rapports avec les Samaritains; bien que les Juifs les détestaient et que Mathieu évoque dans son Evangile que Jésus ordonne au contraire de les fuir.

Dans ces conditions, il est très difficile de ne pas penser que les Evangiles ne soient en réalité des écrits de « combat » ou de « circonstances ».

L'institution de l'Eucharistie[24] est sujette à des contradictions entre les versions de Luc et des deux autres Evangélistes. A propos de l'Ascension de Jésus dans son Evangile et dans les actes des Apôtres dont il est reconnu l'auteur, Luc se contredit lui même en situant l'ascension le jour de Pâques alors que dans les actes, il la situe 40 jours plus tard.

Une révélation inspirée ne devrait pas contenir de contradictions, c'est pourquoi il est juste de constater que Luc présente plus les caractéristiques d'un vrai romancier que celle d'un historien consciencieux.

d) L'Evangile selon Jean :

Cet Evangile est radicalement différent des trois autres tant dans le style que dans la nature des sujets traités. Jean se concentre davantage dans le domaine de  la méditation. La question de déterminer l'identité de l'auteur de cette œuvre est très débattue. Pour A. Tricot[25] et le R.P Roget, il s'agirait d'un témoin oculaire du nom de Jean, fils de Zébédéé et frère de Jacques, dont la figure est si communément représentée.

On situe la version définitive de cet Evangile vers la fin du premier siècle et le fait de la situer 60 années après Jésus serait compatible avec l'existence d'un apôtre très jeune au temps de Jésus. Pour sa part, le R.P kannengiesser[26] conclut qu'aucun auteur du Nouveau Testament ne peut s'attribuer la qualité d'avoir été un témoin oculaire de la Résurrection de Jésus si ce n'est Paul à qui il serait apparu sur le chemin de Damas.

Tout porte à croire que le texte actuel comporte des passages surajouter de plusieurs auteurs inconnus tel que le passage concernant le récit de la femme adultère aux chapitres 07 V53 et 08 V11.

Par ailleurs, Jean ne fait pas mention d'un passage aussi capital pour le Christianisme que celui de la Messe contrairement aux trois autres. Enfin, Jean situe la mission de Jésus sur plus de deux ans alors que Marc, Mathieu et Luc la situe sur une année seulement.

- La source des Evangiles :


On peut remarquer que bon nombre de versets communs se retrouvent dans les différentes écritures et on peut donc logiquement penser que les auteurs se soient inspirés les uns des autres pour composer leur manuscrit.

Ainsi nous constatons :

- Environ 330 versets communs aux 3 synoptiques[27].
- Environ 178 versets communs à Marc et à Mathieu.
- Environ 100 versets communs à Marc et à Luc.
- Environ 230 versets communs à Mathieu et Luc.

Concernant les versets propres à chacun des trois Evangélistes, nous pouvons ajouter qu'il y a 330  versets propres à Mathieu, 53 pour Marc et enfin 500 pour Luc.

Le récit d'une part, dans la tradition orale et des communautés d'origine, et d'autre part, d'une source écrite Araméenne n'ayant pas été retrouvée, auraient pu former un bloc compact ou être constitués de multiples fragments de récits divers qui auraient servi à chacun des Evangélistes pour édifier leur œuvre originale.

La « théorie de Holtzmann » datant de 1863 voudrait quant à elle que Mathieu et Luc se soient inspirés de Marc tout en se servant d'un document qu'ils avaient en commun ainsi que de leurs sources propres.

La théorie dite « des deux sources » est très complexe et relève de l'évolution des textes en plusieurs étapes parallèlement à une évolution de la Tradition.

Par ailleurs, l'Ecole Biblique de Jérusalem dément le concile du Vatican dans son affirmation de dire que les quatre Evangiles transmettraient fidèlement les paroles de Jésus ou ce qu'il a fait et que c'est plutôt la voie de l'Eglise que l'on entend trouver dans ces récits.

Il est impératif de bien comprendre que les Evangiles tels que nous les possédons ne sauraient constituer les premiers écrits du Christianisme et les épitres de Paul étaient bien antérieurs. Aussi, il fallut attendre  près de 170 ans pour que les quatre Evangiles acquièrent leur statut de littérature canonique. En effet, il y eut une abondance d'écrits dédiés à Jésus peut être une centaine ce qui conduisit l'Eglise à procéder à leur élimination, les considérant comme faux ou contenant des erreurs.

Nous pouvons retrouver les contradictions des Evangiles répertoriées dans un seul et même texte : le « Novum Testamentum Graece». La traduction œcuménique de la Bible nous informe d'autre part que « tout ce que la critique textuelle moderne peut nous offrir à ce point de vue est de tenter de reconstituer un texte ayant le plus de chance possible de se rapprocher du texte original ». Il est de toute manière impossible d'espérer remonter jusqu'au texte original lui-même.


- Les généalogies de Jésus et leurs invraisemblances :

Nous pouvons observer que les deux généalogies présentées par Mathieu et Luc posent de sérieux problèmes. En effet, ces deux généalogies prétendues de Jésus sont exclusivement masculines, or, elles n'ont aucun sens puisque Jésus est le fils exclusif de Marie et donc sans père biologique, c’est pourquoi il aurait été plus opportun de relater la généalogie de Marie, sa mère.

- Généalogie selon Mathieu :

Nombre total de Génération :


- 14 d'Abraham à David.
- 14 de David à la déportation à Babylone[28] .
- 14 de la déportation de Babylone au Christ.

- Généalogie selon Luc :

Nombre total de Génération :

- Luc cite 20 noms avant Abraham contre 19 dans l'ancien testament.
- 14 à 16 d'Abraham à David selon les manuscrits.
- Grande différence de David à Jésus, 42 noms sont évoqués.

On ne peut pas considérer qu’il y ait eu 20 générations d’êtres humains avant Abraham !

En effet, nous estimons actuellement qu'Abraham vivait aux alentours de 1850 avant J-C, on déduit que les indications formulées dans l'Ancien Testament situent l'apparition de l'Homme sur terre 38 siècles environ avant J-C. Luc s'est évidement inspiré de ces données pour son Evangile ce qui démontre le caractère non historique des textes Evangéliques car ils sont incompatibles à la science et s'inspirent de l'Ancien testament et de ce qu'il a de plus improbable.

D’autre part, l'institution de l'Eucharistie est l'acte liturgique essentiel du Christianisme mais il n'est pourtant pas évoqué par Jean dans son Evangile, lui que l'on représente volontiers dans les tableaux dépeignant la cène comme témoin oculaire et témoin de Jésus. Bien que Jean soit dépeint et présenté comme l'auteur de l'Evangile qui porte son nom, c'est pourtant loin d'être le cas aux yeux de nombreux spécialistes.

Concernant les apparitions de Jésus ressuscité, elles font l'objet de plusieurs contradictions dans les Evangiles et notamment avec ce que raconte Paul. Selon Luc, l'apparition de Jésus aurait eut lieu à Judée et selon Mathieu en Galilée. Pour Jean, Jésus serait apparu à des pêcheurs...

Le sujet de l'Ascension de Jésus n'est évoqué que par Marc et Luc et une fois de plus, nous notons des dissemblances de taille dans leurs versions respectives. Dans son Evangile, Luc indique que le jour de l'Ascension eut lieu le jour même de la résurrection. Cependant, nous lisons dans les Actes des apôtres dont il est l'auteur présumé, que l'Ascension fut postérieure à la résurrection de 40 jours ce qui explique que de nos jours, l'ascension soit fêté 40 jours après Pâques (résurrection).

Quant à la version selon Marc, nous apprenons que Jésus fut enlevé au ciel et assis à la droite de Dieu (Ch16 V19) sans précision de date par rapport à la Résurrection.

Enfin, nous conclurons ce chapitre par l'évocation de deux versets contenus dans l'Evangile de Jean (Ch14 V16) : « Je prierai Le Père : il vous donnera un autre Paraclet » et au Ch16 V13-14 « Il ne parlera pas de son propre chef mais il dira ce qu'il entendra... ».

Ce paraclet qui se traduit par le mot « intercesseur » a sciemment été remplacé par le terme « Esprit Saint » alors que les textes utilisent les verbes « OKOUÔ » et « LALEÔ » (écouter et parler) ce qui renvoi donc à un être doué d'un organe de parole et d'audition ce qui ne peut s'apparenter en aucun cas à un Esprit Saint. Il est donc légitime de penser que ce terme ait été ajouté à posteriori pour modifier le sens primitif d'un passage annonçant la venue d'un prophète après Jésus, ce qui serait en contradiction avec les enseignements des Eglises Chrétiennes naissantes, voulant que Jésus fût le dernier prophète.



[1] Pentateuque
[2] Ancien Testament
[3] Nouveau Testament
[4] Chants des repas, chant du puits pour le travail, cantiques des cantiques pour les mariages…
[5] Edmond Jacob, auteur de « l’Ancien Testament et la théologie »
[6] En référence à Elie et Elisé
[7] Ancien directeur de l'école Biblique et archéologique Française de Jérusalem
[8] Médecin de Louis XV
[9] Orientaliste, savant hébraïsant et professeur à la faculté de théologie protestante puis à l’université de  Paris
[10] De la création au déluge puis du déluge à Abraham
[11] Fin du 13ème siècle avant J-C
[12] Le Chroniste vivant à la fin du 4ème  avant J-C
[13] Jour de repos
[14] Héritiers spirituels d'Ezechiel
[15] Lettre n°82
[16] [1962-1965]
[17] Le centurion 1966
[18] Ancien Evêque de Strasbourg
[19] Du grec apókryphos « caché », dont l’authenticité est remise en cause par les autorités religieuses
[20] Cité du Vatican, 4ème siècle après J-C
[21] British Museum de Londres, 4 ème siècle après J-C
[22] Chef de la communauté et parent de Jésus

[23] Prêtre catholique chargé notamment de répondre aux lecteurs déroutés par les textes des Evangiles
[24] La Cène
[25] Co-auteur de l’« Initiation biblique : introduction à l’étude des Saintes Ecritures (1954). »
[26] Ancien professeur à l’Institut catholique de Paris
[27] Mathieu, Marc, Luc
[28] Modification des suites généalogiques de l'Ancien testament et présentation d'un groupe factice de 14   noms


II. Etude Du Coran A La Lumière Des Sciences Modernes





SYNTHESE DU LIVRE :


Alors que le Christianisme freinait les avancées scientifiques et brulait les savants au bûcher, l'Islam et le monde Musulman dans son ensemble connurent leur apogée dans les découvertes scientifiques entre le 8ème et le 12ème siècle de l'ère Chrétienne, période dite de son âge d'or...

La première constatation concernant le Coran et qu'il ne comporte aucune contradiction avec ce que démontre la science moderne. Bien sûr, le Coran n'est pas un texte scientifique mais il contient des sujets d'ordres scientifiques invitant à la réflexion, beaucoup plus que n’en compte la Bible ou la Torah.

La question qu'il est désormais légitime de se poser est de savoir comment un homme aurait-il pu au 7ème siècle de l'ère Chrétienne, et à une époque où régnait en France le roi Dagobert, avoir connaissance de faits scientifiques découverts seulement aux alentours du 20ème siècle ?

Le Saint Coran nous donne la réponse à la Sourate 04 au verset 82 : « Ne méditent-ils donc pas sur le Coran ? S’il provenait d’un autre que Dieu, ils y trouveraient certes maintes contradictions ! ».

Ainsi, nous comprenons qu'en Islam, la science doit être jumelle de la religion contrairement aux autres croyances qui s’efforcent d’imposer des limites. Certains dirons que les vérités scientifiques révélés dans le Coran, ne seraient ni plus ni moins que le résultat des progrès scientifiques et de l'avancée dont jouissaient les Arabes de l'époque. Or, cette percée dans les domaines de la science fut bien postérieure à la révélation Coranique qui de plus, contient en majorité des faits confirmés que très récemment par la science moderne.

D'autre part, nous pouvons affirmer que le Coran ne présente pas de caractéristiques semblables au Nouveau et à l'Ancien Testament quant au sujet de son authenticité . En effet, le Livre Saint des Musulmans fut fixé par écrit de l'époque même du prophète qui le dictait à ses scribes dont Zâhid Ibn Thâbit et en vérifiait à chaque fois la conformité. Par conséquent nous comprenons que le Coran jouie d'une indiscutable authenticité et qu'il traversa les siècles sans ne jamais changer jusqu'à nous parvenir.

Une double sécurité attestant de son authenticité et qu'il fut appris par cœur et récité de mémoire par le prophète ainsi que par les croyants, ce qui permettait la confrontation rapide des récitations et de s'assurer ainsi de leurs concordances. Cette méthode fut d’ailleurs utilisée au fil des siècles et jusqu'à nos jours où l'on peut compter de nombreux mémorisateur du Coran de part le monde. La deuxième source de fiabilité garantissant l'authenticité des textes fut qu'ils étaient écrits par des scribes du vivant du prophète et ce, avant même l'Hégire comme en témoignent ces versets : [Coran : S80 V11-16, S85 V21-22, S56 V77-78, S25 V05 et enfin, S98 V02-03].
Comme nous l'avions vu plus haut, le prophète appelait ses compagnons lettrés à chaque fois qu'il recevait une révélation en leur dictant le verset et la place qu'il occupe dans ce qui fut déjà retranscrit. Puis, il demandait enfin qu'on les lui récites afin qu'il corrige les erreurs éventuelles. De plus, chaque année, le prophète récitait l'entièreté du Coran à l'ange Gabriel.

Ces écrits furent ensuite conservés sur différents matériaux et réunis après qu'Abou Bakr n'en exige la constitution d'une fidèle copie alors que le prophète décéda peu avant. Cette copie fut rassemblée par le 1er scribe de l'Islam Zâhid Ibn Thâbit qu'il établit en parallèle avec les témoignages des « Hafidhun », ceux qui avaient totalement mémorisés le Coran.

En 634, le deuxième Calife  'Omar en fit un  seul volume (Mushaf), et le troisième calife du nom de 'Othmân chargea une commission d'experts pour contrôler l'authenticité des copies en circulation alors qu'il dut gérer l'expansion grandissante de l'Islam.

Nous allons à présent évoquer les différentes affirmations Coraniques concernant des faits scientifiques datant de plus de 14 siècles auparavant, en démontrant qu'elles sont en totale cohérence avec les découvertes du 20ème siècle. Les versets Coraniques qui vont suivrent traitent d’une multitude de domaines tels que l’astronomie, la géologie, la biologie, la médecine …et seront surlignés en gras afin de les distinguer des textes explicatifs.

En dernier lieu, il est impératif de préciser que la finalité de ce travail n'est pas de trouver à tout prix des explications scientifiques aux versets Coraniques mais plutôt d'évoquer des pistes de réflexion très intéressantes et fortement légitimées par la lecture des versets qui vont suivrent... De plus, nous ne pouvons être catégoriques quant à l' explication scientifique des versets que Dieu a révélé dans son Noble Livre car Il détient le savoir infini et Il est certes, le plus à même de nous expliquer toute la portée de Sa parole...

1. Les miracles scientifiques du Coran [1] :

- Le ciel, Nous l'avons construit par Notre puissance et Nous l'étendons [constamment] dans l'immensité [Coran : S51 V47].
Jusqu’à l’aube du 20ème  siècle, le seul concept qui prévalait dans le monde scientifique était que « l’Univers a un caractère constant et a existé depuis des temps infinis[2] ». Cependant, la recherche, les observations, et les calculs effectués grâce à la technologie moderne, ont révélé que l’Univers a eu, en réalité, un commencement et qu’il est sans cesse en expansion.  Au début du 20ème siècle, le physicien russe Alexander Friedmann et le cosmologue belge Georges Lemaître ont estimé d’après des calculs théoriques que l’Univers est en mouvement constant et en expansion.  Des observations faites en 1929 validèrent cette théorie. C’est d’ailleurs en observant le ciel avec un télescope, que l’astronome américain Edwin Hubble découvrit que les étoiles et les galaxies s’éloignaient constamment les unes des autres. Cette découverte est considérée comme étant l’une des plus grandes de l’histoire de l’astronomie alors qu’elle fut révelée bien avant dans le Coran et de manière explicite. Afin de mieux comprendre cela, imaginons que l’Univers est la surface d’un ballon taché de points que l’on gonfle. De la même manière que les points sur sa surface s’éloignent les uns des autres à mesure que le ballon est gonflé, les corps célestes s’éloignent eux aussi les uns des autres au fur et à mesure que l’Univers s’étend.

- Ceux qui ont mécru, n'ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte? Ensuite Nous les avons séparés et fait de l'eau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas? [Coran : S21 V30].
Le terme arabe « ratk », qui est traduit dans ce verset par « former une masse compacte », signifie selon les dictionnaires arabes « toutes choses proches, solides, invulnérables, et unies dans une masse solide ». Il est donc utilisé dans une situation où deux morceaux différents forment une même entité. Le verbe « séparer » est traduit dans ce verset par le verbe arabe « fataqa » qui signifie fendre un objet en état de « ratk ». La germination d'une graine et l'apparition de ses bourgeons sont par exemple exprimées par ce verbe.
Considérons maintenant à nouveau ce verset qui se réfère à un temps où les cieux et la terre étaient en état de « ratk ». Puis, ils se sont divisés en deux dans le sens du verbe « fatk ». C'est à dire que l'un d'entre eux s'est séparé et a poursuivi son chemin. Autrement dit, l’un des deux s’est séparé de l’autre et curieusement lorsque nous considérons les premiers instants du Big Bang, nous apprenons que toute la matière de l’Univers était concentrée en un seul point que l’on appel « oeuf cosmique ». En d’autres termes, tout ce qui n’était pas encore créé, même les cieux et la terre, était renfermé dans ce point dans un état entrelacé et inséparable ou « ratk ». Puis, ce point explosa violemment aboutissant à la séparation de la matière ou « fatk ».
- Il est le Créateur des cieux et de la terre à partir du néant... [Coran : S06 V101].
La conclusion à laquelle est arrivée l’astrophysique aujourd’hui, est que l’Univers entier, ainsi que les deux dimensions matière et temps, ont été créées à la suite d’une grande explosion qui se produisit il y a très longtemps. Cet évènement, connu sous le nom de « Big Bang », est le catalyseur de la création de l’Univers à partir du néant. Cette explosion, et toute la communauté scientifique s’accorde à le dire, a émané d’un seul point, il y a 15 milliards d’années.
- Celui à qui appartient la royauté des cieux et de la terre, qui ne S’est point attribué d’enfant, qui n’a point d’associé en Sa royauté et qui a créé toute chose en lui donnant ses justes proportions. [Coran : S25 V02].
Le terme « réglage minutieux » qui commença à être utilisé à la fin du 20ème siècle, représenterait cette vérité révélée dans les versets coraniques. Durant le dernier quart du siècle dernier, un grand nombre de scientifiques, d’intellectuels et d’écrivains ont démontré que l’Univers n’était pas une suite de coïncidences. Bien au contraire, sa conception et l’ordre qui y règne sont extraordinaires et tout convient, dans ses moindres détails à la vie humaine.
De nombreuses caractéristiques de l’Univers montrent clairement qu’il a été spécialement créé pour favoriser la vie. Le physicien Karl Giberson exprime ce fait en ces termes : « Dans les années 60, certains physiciens se sont rendus compte suite à leurs observations, que l’Univers avait été minutieusement réglé de manière à permettre l’existence de l'humanité ». L’astrophysicien britannique, le Professeur George F. Ellis se réfère à cette minutieuse harmonie en ces termes : « Un étonnant réglage existe dans les lois qui rendent cette complexité possible. Imaginer la complexité de ce qui a été accompli rend difficile l’absence d’utilisation du terme "miraculeux" sans prendre position par rapport au "statut" ontologique du terme » .

Nous pouvons constater à l’aide d’exemples précis l’importance que chaque chose créees l’ait été avec des proportions et une minutie capitale qui rend la vie sur Terre possible :

- Vitesse d’explosion du Big bang : si le degré d’expansion qui avait suivi le Big Bang avait été différent de 1/1018 uniquement, l’Univers aurait pu ne pas exister (Paul Davis). Si le degré d’expansion une seconde après le Big Bang avait été plus petit, ne serait-ce que d’une infinie fraction, l’Univers se serait effondré avant d’avoir atteint sa taille actuelle (Stephen Hawking).

- Les 4 forces : Si, par exemple, la force de la gravitation était un milliardième de milliardième de fois plus grande, alors l'Univers serait bien plus petit et sa durée de vie bien plus courte. Une étoile moyenne aurait une masse un milliardième de fois plus petite que celle du Soleil et une durée de vie d'un an environ. D'autre part, si la gravité avait été moins puissante, aucune étoile et aucune galaxie ne se seraient formées. Notons que les autres relations et valeurs ne sont pas moins importantes. Si la force nucléaire forte avait été juste un peu plus faible, le seul élément stable aurait été l'hydrogène. Aucun autre atome n'aurait alors pu exister. Si la force électromagnétique avait été légèrement plus puissante, le noyau atomique alors constitué de deux protons seulement aurait été un élément stable de l'Univers, ce qui revient à dire que l'hydrogène serait absent. Et si des étoiles et des galaxies s’étaient malgré tout formées, elles l'auraient été de manière complètement différente. En bref, si ces différentes forces et constantes n'avaient pas les valeurs qu'elles ont maintenant, il n'y aurait pas eu d'étoiles ni de supernovae, ni de planètes, ni d'atomes, ni de vie

-Les distances entre les corps célestes : La distance qui sépare les étoiles de notre galaxie est d'environ 48 millions de km. Si ces distances étaient un peu plus courtes, les orbites des planètes seraient déstabilisées. Si, au contraire, ces distances étaient un peu plus longues, les débris dispersés par une supernova seraient distribués de manière si diffuse que des systèmes planétaires comme le nôtre, par exemple, n'auraient jamais pu se constituer.
- La force de gravité : Si la force de gravité à la surface était plus puissante, l'atmosphère contiendrait trop d'ammoniac et de méthane, ce qui aurait un effet néfaste sur la vie. Si la force de gravité était plus faible, l'atmosphère de la planète perdrait une trop grande quantité d'eau, ce qui aurait rendu la vie sur Terre impossible.

- La distance Terre/Soleil : Si elle était plus grande, la planète serait trop froide pour qu'il y ait un cycle d'eau stable, et elle rentrerait dans un âge glaciaire. Si elle était plus proche du Soleil, les plantes se consumeraient, le cycle de l’eau dans l’atmosphère serait irrémédiablement déréglé et toute vie sur Terre serait impossible.

- La distance Terre/Lune : Si elles étaient un peu plus proches, la Lune s’écraserait sur la Terre. Si elles étaient un peu plus éloignées, la Lune se perdrait dans l’espace. Si elles étaient ne serait-ce qu’un tout petit peu plus proches, les effets de la Lune sur les marées atteindraient des dimensions dangereuses. Les vagues des océans inonderaient les zones de basse altitude. Cela aurait pour résultat d’entraîner une hausse de la température des océans et nuirait à l’équilibre sensible de la température essentielle à la vie sur Terre. Si elles étaient ne serait-ce qu'un tout petit peu plus éloignées, l’intensité des marées diminuerait et les océans deviendraient moins mobiles. Une eau « stagnante » menacerait la vie en mer, et le taux d’oxygène que nous respirons serait également menacé

- L’épaisseur de l’écorce terrestre : Si elle était plus épaisse, un taux d'oxygène excessif serait transféré de l'atmosphère à la croûte. Si elle était plus fine, l'activité volcanique qui en résulterait rendrait toute vie impossible.

- L’épaisseur de la croute terrestre : Si elle était plus importante, la température à la surface de la Terre serait trop basse. Si elle était moins importante, la Terre surchaufferait et serait sans défense contre la trop grande quantité de rayons ultraviolets émise par le Soleil.

- La rotation Terre/Lune : Si elle était plus longue, les différences entre les températures diurnes et nocturnes seraient trop importantes. Si elle était plus courte, la vitesse des vents atmosphériques serait trop importante, et les cyclones et les orages rendraient toute vie impossible.



- Le champ magnétique Terrestre : Si le champ magnétique avait été plus puissant, des tempêtes électromagnétiques de forte intensité se produiraient. S’il était plus faible, alors la Terre perdrait sa barrière contre les particules nocives émises par le Soleil et connues sous le nom de "vents solaires". Les deux situations rendraient toute vie impossible.

- Taux d’ogygène par rapport à l’azote dans l’athmosphère : S'il était plus élevé, une période glacière se développerait très vite. S'il était moins élevé, l'effet de serre se développerait de manière très rapide. La Terre serait d’abord inondée avec la fonte des glaciers puis elle brûlerait.

- L’angle d’inclinaison de la Terre :  L'inclinaison de l'axe de rotation de la Terre forme un angle de 23° autour de son orbite. C’est cette inclinaison qui permet l’existence des saisons. Si cet angle d’inclinaison était plus ou moins élevé par rapport à aujourd’hui, les différences de température seraient extrêmes, avec des étés trop chauds et des hivers trop froids.

La liste n’est pas exhaustive et nous pourrions citer de nombreux autres exemples. Gloire à Celui qui a crée l’Univers avec des justes proportions et par qui la vie nous est agréable.

Celui qui a créé sept cieux superposés sans que tu voies de disproportion en la création du Tout Miséricordieux. Ramène [sur elle] le regard. Y vois-tu une brèche quelconque ? Puis, retournes ton regard à deux fois : le regard te reviendra humilié et frustré. [Coran : S67 V3-4].

Les milliards d’étoiles et de galaxies de l’Univers évoluent dans un équilibre parfait à travers les différentes voies tracées pour elles. Etoiles, planètes et satellites tournent non seulement autour de leurs propres axes mais aussi tous ensemble autour des systèmes dont ils font tous partie intégrante. Quelques fois, des galaxies de 200 à 300 milliards d’étoiles empruntent les voies les unes et des autres. Il est pourtant incroyable qu’aucune collision susceptible de perturber l’ordre de l’Univers ne se produise. Ce miracle devrait nous donner tous à réfléchir.

La vitesse à laquelle la Terre tourne en orbite autour du Soleil est environ 60 fois plus rapide qu’un projectile : 108.000 km/h. Si nous étions en mesure de construire un véhicule qui se déplace à cette vitesse, il serait capable de faire le tour du globe en 22 minutes. Ces chiffres s’appliquent uniquement à la Terre. Ceux du Système Solaire sont encore plus fascinants. La vitesse à laquelle ce système se déplace est telle qu’elle dépasse les limites de la raison. Plus les systèmes de l’Univers sont grands, et plus leur vitesse de déplacement est grande. La vitesse orbitale du Système Solaire autour du centre de la galaxie, est de 720.000 km/h. La Voie Lactée, avec ses 200 milliards d’étoiles ou plus, se déplace à 950.000 km/h.

Indubitablement, il existe un risque élevé de collisions dans un système aussi complexe et aussi rapide. Pourtant rien de cela n’arrive et nous continuons à vivre en totale sécurité. Tout cela parce que l’Univers fonctionne grâce à l’équilibre parfait mis en place par Dieu. C’est la raison pour laquelle le verset stipule qu’il n’y a aucune « disproportion » dans le système. De nombreuses caractéristiques de l’Univers montrent clairement qu’il a été spécialement créé pour favoriser la vie. Citons à nouveau les paroles du physicien Karl Giberson : « Dans les années 60, certains physiciens se sont rendus compte suite à leurs observations, que l’Univers avait été minutieusement réglé de manière à permettre l’existence de l'humanité ». Rappelons également la parole de l’astrophysicien Britannique, le Professeur George F. Ellis qui commente à cette minutieuse harmonie : « Un étonnant réglage existe dans les lois qui rendent cette complexité possible. Imaginer la complexité de ce qui a été accompli rend difficile l’absence d’utilisation du terme « miraculeux » sans prendre position par rapport au statut ontologique du terme ».

- N’avez-vous pas vu comment Dieu a créé sept cieux superposés ? Et y a fait de la Lune une lumière et du Soleil une lampe ? [Coran : S51 V47].

Dans le verset ci-dessus, le mot « lumière » est utilisé pour la Lune (nour en arabe) et le mot « lampe » pour le Soleil (siraaj en arabe). Le mot utilisé pour la Lune évoque un corps sans mouvement, brillant et qui reflète la lumière. Le mot employé pour le Soleil se réfère à un corps céleste qui brûle continuellement, une source constante de chaleur et de lumière. Dailleurs, le mot "étoile" vient de la racine du mot arabe najama, signifiant « qui apparaît, qui surgit, visible ». Comme dans le verset ci-dessous, on se réfère aux étoiles par le mot thaaqib qui est utilisé pour indiquer un corps qui brille et qui perce l’obscurité par sa lumière, qui s’auto-consume et qui est brûlant .

- C’est une étoile scintillante ! [Coran : S86 V03].

Nous savons maintenant que la Lune n’émet pas sa propre lumière mais qu’elle reflète celle du Soleil. Nous savons également que le Soleil et les étoiles émettent leur propre lumière. Ces faits nous ont été révélés par le Coran à une époque où l’être humain n’avait tout simplement pas les moyens de faire ce genre de découvertes par lui-même. C’était un âge où la connaissance des corps célestes par les hommes était pour le moins limitée et ou la bible ne faisait aucune distinction entre la lune et le soleil. Cela souligne une fois de plus la nature miraculeuse du Coran.

C’est Lui qui a créé la nuit et le jour, le Soleil et la Lune, chacun évoluant sur une orbite propre. [Coran : S21 V33].

- Et le Soleil court vers un gîte qui lui est assigné ; telle est la détermination du Tout-Puissant, de l'Omniscient. [Coran : S36 V38].

Evocation d’Orbite pour la lune et le soleil avec un mouvement propre alors qu’on croyait à l’époque Coranique que le soleil se déplaçait avec la terre comme point fixe[3]. Ces versets indiquent que le Soleil ne se mouvoit pas dans l’espace de manière aléatoire mais qu’il effectue une rotation autour de son axe et suit un cheminement bien défini. Ces faits, rapportés par le Coran, ont été découverts seulement à notre époque, par l’observation astronomique. Selon les calculs des astronomes, le Soleil voyage à la vitesse extraordinaire de 720.000 km à l’heure en direction de l’étoile Véga, dans une orbite particulière appelée l’apex solaire.

- Et la Lune, Nous lui avons déterminé des phases jusqu'à ce qu'elle devienne comme la palme vieillie. Le Soleil ne peut rattraper la Lune, ni la nuit devancer le jour ; et chacun vogue dans une orbite. [Coran : S36 V39-40].
La Lune ne suit pas une orbite classique telles que les satellites des autres planètes. Comme elle est en orbite autour de la Terre, elle vogue parfois derrière elle et d’autres fois devant elle. Cette route, tracée par la Lune dans l’espace, est décrite dans le Coran comme ressemblant à la palme vieillie et elle ressemble effectivement à la forme tordue d’une branche de palmier.

- Et J’en jure par le Seigneur des Orients et des Occidents, Nous sommes en mesure … [Coran : S70 V40].

Comme nous pouvons le noter, les mots orient et occident sont utilisés à la forme plurielle dans le versets ci-dessus. Le verset ci-dessus fait par conséquent référence aux différents lieux où l’aube prend naissance et où le jour prend fin. Il faut noter aussi que c’est le Seigneur des « Orients et des Occidents » qui jure dans le premier verset. L’axe autour duquel la Terre tourne autour d’elle-même forme un angle de 23° 27’. A cause de cet angle, et de la forme sphérique de la Terre, les rayons du Soleil ne frappent pas toujours la surface au même endroit. Cela signifie que le Soleil se lève en différents endroits à l’Est et se couche en différents endroits à l’Ouest. Le lever et le coucher du Soleil en différents points, est révélateur d’une grande sagesse. (Dieu sait mieux).

- Non !... Je jure par les planètes qui gravitent, qui courent et disparaissent ! [Coran : S81 V15-16].

Les mots dans les versets ci-dessus décrivent parfaitement les mouvements orbitaux issus de la force de gravité. De ceux-ci, le mot khounnas fait référence à l’attraction des planètes par leurs propres centres et aussi leur attraction vers le Soleil, qui est le centre de notre Système Solaire. (Dieu sait mieux).

Cette force de gravité existait déjà dans l’Univers bien qu’il n’ait été possible de découvrir cette force d’attraction qu’avec les formules mathématiques d’Isaac Newton, qui vécut au 17ème et 18ème siècles.
Le mot jawaar dans le verset qui suit, insiste sur les mouvements orbitaux qui résultent de la force centrifuge qui s’opposent à la force d’attraction. Il n’y a aucun doute sur le fait que l’utilisation du mot jawaar et du mot khounnas[4]  ainsi que du terme kounnas[5]  indiquent une vérité scientifique importante que personne n’aurait pu connaître il y a 1400 ans. (Dieu sait mieux)
- O ensemble des génies et des hommes ! Si vous pouvez sortir des domaines des cieux et de la terre, sortez-en donc ! Vous n'en sortez que par un très grand pouvoir. [Coran : S55 V 33]
On ne peut s’empêcher de voir à la lecture de ce verset l’annonce de la possible conquête de l’espace qui ne fut possible que par le pouvoir de propulsion nucléaire. Le caractère réalisable apparaît avec l’utilisation de « in » en arabe qui soulève une hypothèse réalisable contrairement à « itha ».
- Nous avons fait du ciel une voûte protégée, et pourtant ils se détournent de Nos signes. [Coran : S21 V32].

Cet attribut du ciel a été prouvé par les recherches scientifiques effectuées au 20ème siècle. L’atmosphère entourant la Terre tient une place fondamentale dans la préservation de la vie : tout en détruisant de nombreuses météores, grandes et petites, lorsqu’elles s’approchent de la Terre, elle les empêche d’y tomber, et de nuire à de nombreux êtres vivants. De plus, l’atmosphère filtre les rayons lumineux provenant de l’Espace qui sont nuisibles pour les êtres vivants. Ce qui est le plus frappant dans cette fonction de l’atmosphère, est qu’elle ne laisse passer que les rayons inoffensifs et bénéfiques : la lumière visible, l’ultraviolet proche et les ondes radio. La fonction protectrice de l’atmosphère ne s’arrête pas là. Elle protège aussi la Terre du froid glacial de l’Espace, dont la température est d’environ -270°C. Outre l’atmosphère, la ceinture de Van Allen, une couche issue du champ magnétique terrestre, sert également de bouclier contre le rayonnement nuisible qui menace notre planète. Ce rayonnement, qui est constamment émis par le Soleil et les autres étoiles, est mortel pour les êtres vivants. Si la ceinture de Van Allen n’existait pas, les énormes éruptions d’énergie, appelées « éruptions solaires », que connaît fréquemment le Soleil détruiraient toute vie sur Terre
- Par le ciel doté de retour. [Coran : S86 V11]
Le mot raj’ traduit par « retour » dans le verset exprime aussi la notion de « renvoi ». Comme on le sait, l’atmosphère enveloppant la Terre est constituée de nombreuses couches. Chaque couche joue un rôle important au profit de la vie. La recherche a révélé qu’elles ont pour fonction de renvoyer les matériaux ou les rayons auxquels elles sont exposées dans l’Espace ou vers la Terre
- N’avons-nous pas placé la terre comme un lit, et les montagnes comme des piquets ? [Coran : S78 V6-7]

Ce verset affirme que le rôle des montagnes est d’empêcher la survenue de "chocs" sur la Terre. On ignorait cette fonction à l’époque où le Coran a été révélé. On ne l’a compris que tout récemment, grâce aux découvertes de la géologie moderne. Avec de telles caractéristiques, les montagnes peuvent être comparées à un clou ou un piquet maintenant solidement une tente de camping. Par exemple, le Mont Everest, dont le sommet s’élève à près de 9 km au-dessus de la surface de la Terre, développe des "racines" sur une longueur supérieure à 125 km. Par ailleurs, un livre intitulé « Earth », écrit par le Dr Frank Press, ancien président de l’Académie Nationale des Sciences des Etats-Unis, et qui est encore utilisé comme un ouvrage de référence dans de nombreuses universités, affirme que les montagnes sont comme des piquets, enfouis profondément sous la surface de la Terre.
- … Et Il a enfoncé des montagnes fermes dans la terre pour l’empêcher de basculer avec vous… [Coran : S31 V10].

- Et Nous avons placé dans la Terre des montagnes fermes, afin qu’elle ne s’ébranle pas avec eux. [Coran : S21 V31]

Aujourd’hui, nous savons que la couche rocheuse externe de la surface de la Terre est traversée par des failles et qu’elle est formée de plaques qui « flottent » au-dessus de la lave fondue. Etant donné que la Terre effectue une rotation très rapide autour de son axe, si ce n’était l’effet fixateur des montagnes, ces plaques se déplaceraient constamment. Dans un tel cas, le sol ne s’accumulerait pas à la surface de la Terre, l’eau ne serait plus retenue par le sol, les plantes ne pousseraient pas, et aucune route ni aucune maison ne pourrait être construite.

En résumé, la vie sur Terre serait impossible. Cependant, grâce à la miséricorde de Dieu, les montagnes sont comme des pieux, et dans une large mesure, empêchent les mouvements des plaques terrestres.
Le rôle vital des montagnes, qui a été découvert par la géologie moderne et la recherché sismiques, a été révélé dans le Coran il y a des centaines d’années de cela comme un exemple de la sagesse suprême dans la création de Dieu.

- Et Nous avons fait aussi descendre le fer, dans lequel se trouvent une force redoutable et des avantages pour les hommes… [Coran : S57 V25].

Le mot « anzalnaa » traduit par « Nous avons fait descendre » et utilisé pour le fer dans ce verset, pourrait correspondre à une allégorie pour expliquer le service que le fer rend aux hommes. Mais si nous considérons le sens littéral du mot, celui de « faire descendre physiquement du ciel », comme dans le cas de la pluie et des rayons solaires, nous réalisons que ce verset implique un miracle scientifique très significatif.

Les découvertes astronomiques modernes ont en effet révélé que le fer qui se trouve sur la Terre provient d’étoiles géantes des confins de l’Espace. Quand la quantité de fer dans une étoile dépasse une certaine concentration, l’étoile ne peut plus l’héberger et finit par exploser en ce que l’on appelle une « nova » ou une « supernova ». Ces explosions permettent la dispersion du fer dans l’Univers. Nous constatons également que le verset précité insiste tout particulièrement sur l’importance toute singulière du Fer. 

Dans son livre « Nature’s Destiny », le très célèbre microbiologiste Michael Denton souligne l’importance du fer : De tous les métaux, aucun n’est plus essentiel à la vie que le fer. En effet, sans l’atome de fer, il n’y aurait pas de vie basée sur la chimie du carbone dans le cosmos ; pas de supernova, pas de production de chaleur à l’époque primaire de la Terre, pas d’atmosphère, ni d’hydrosphère. Il n’y aurait pas eu de champ magnétique protecteur, pas de ceintures de radiation Van Allen, pas de couche d’ozone, pas de métal pour fabriquer de l’hémoglobine (dans le sang humain), pas de métal pour contrôler la réactivité de l’oxygène, et pas de métabolisme oxydatif.
- … et dans la distribution des vents, il y a des signes pour des gens qui raisonnent. [Coran : S45 V05]
Dans l’expression arabe « tasrîf al-riyah » du verset ci-dessus, le mot tasrîf signifie « retourner plusieurs fois, diriger, donner forme à quelque chose, administrer, distribuer ». Le choix de ce mot pour décrire le vent convient parfaitement à la façon ordonnée avec laquelle il souffle. Il exprime clairement que le vent ne souffle ni de manière aléatoire, ni de son propre chef. C’est Dieu qui dirige les vents de manière à rendre possible toute vie humaine. En effet, Si la force des vents qui souffle entre les deux pôles et l’Equateur, n’était pas tempérée, la Terre serait une planète morte constamment frappée par des tornade.

- Il a donné libre cours aux deux mers pour se rencontrer ; il y a entre elles une barrière qu’elles ne dépassent pas. [Coran : S55 V19-20]
Cette propriété des mers, qui convergent sans pourtant se mélanger, n’a été découverte que très récemment par les océanographes. En raison d’une force physique appelée « tension de surface », les eaux des mers voisines ne se mélangent pas. Du fait d’une différence de densité, la tension superficielle empêche les mers de se mélanger, comme si un mur très fin les séparait. Ce qui est étonnant, c’est qu'à une époque où l’on n’avait aucune connaissance sur la physique, la tension de surface ou l’océanographie, ce phénomène ait été évoqué dans le Coran.

- [Les actions des incrédules] sont encore comparables à des ténèbres sur une mer profonde : une vague la recouvre, sur laquelle monte une autre vague ; des nuages sont au-dessus. Ce sont des ténèbres amoncelées les unes sur les autres. Si quelqu’un étend sa main, il peut à peine la voir. Celui à qui Dieu ne donne pas de lumière, n’a pas lumière. [Coran : S24 V40]
L’obscurité dans les mers profondes et les océans commence à peu près à 200 m et plus. A cette profondeur, il n’y a presque pas de lumière. Les hommes ne sont pas capables de plonger à plus de 70 m sans l’aide d'équipements spéciaux. Ils ne peuvent pas survivre sans assistance dans les profondeurs des océans, comme à moins de 200 m. Pour ces raisons, les scientifiques n’ont été en mesure de découvrir que tout récemment des informations détaillées sur les mers. Cependant, l’expression « des ténèbres sur une mer profonde » contenue dans la sourate an-Nur a été utilisée il y a 14 siècles.

De plus, l’expression dans le 40ème verset de la sourate an-Nur, « comparables à des ténèbres sur une mer profonde : une vague la recouvre, sur laquelle monte une autre vague ; des nuages sont au-dessus... »  attire notre attention sur un autre miracle du Coran.
Les scientifiques n’ont découvert que récemment qu’il existe des vagues internes qui se forment sur les interfaces de densité entre les couches de densités différentes. Ces vagues internes couvrent les eaux profondes des mers et des océans car l’eau située en profondeur a une densité supérieure à celle de l’eau située au-dessus d’elle. Les vagues internes agissent telles des vagues de surface. Elles peuvent rompre, tout comme les vagues de surface. Les vagues internes ne peuvent être vues par l’œil humain, mais elles peuvent être détectées en étudiant les changements de température ou de salinité à un niveau donné.
- Car s’il n’y met pas fin, Nous le saisirons brutalement par le toupet du front, un toupet de mensonge et d’erreur. [Coran : S96 V15-16]

L’expression « un toupet de mensonge et d’erreur » dans le verset ci-dessus est très intéressante. Les recherches menées ces dernières années ont révélé que la zone préfrontale, située dans la partie frontale du crâne, est responsable du contrôle des fonctions particulières du cerveau. C’est dans cette zone du cerveau que sont localisés les processus de projection, de motivation et d’initiation des bons et mauvais comportements, ainsi que ce qui relève de la vérité ou du mensonge.

- L’homme pense-t-il qu’on le laissera sans obligation à observer (et qu’il ne sera pas puni pour ses mauvais actes) ? N’était-il pas une goutte de sperme éjaculé ? [Coran : S275 V36-37]; Qui a bien fait tout ce qu’ll a créé. Et Il a commencé la création de l’homme à partir de l’argile, puis Il tira sa descendance d’une goutte d’eau vile (le sperme). [Coran : S32 V7-8]

Les spermatozoïdes entreprennent un voyage rude de cinq minutes au niveau de l’utérus avant d’atteindre l’ovule. Parmi les 250 millions de spermatozoïdes, seul un millier réussira à atteindre l’ovule. L’ovule dont la taille fait la moitié du diamètre d’un grain de sel, ne laisse pénétrer qu’un seul spermatozoïde. En d’autres termes, l’essence de l’homme n’est pas le résultat d’une semence complète mais en constitue seulement une petite partie. Le mot arabe soulala, traduit par « extrait » signifie « partie essentielle ou supérieure de quelque chose ». Quoi qu’il en soit, il s’agit de la partie « d’un tout ».

- En effet, Nous avons créé l’homme d’une goutte de sperme mélangé (aux composantes diverses) pour le mettre à l’épreuve. (C’est pourquoi) Nous l’avons fait entendant et voyant. [Coran : S21 V31]
Le liquide séminal contenant le sperme ne comporte pas seulement des spermatozoïdes. Il est composé d’un mélange de différents fluides. Le fluide séminal est une combinaison de substances sécrétées par les testicules, les vésicules séminales, la prostate et les glandes liées à l’appareil urinaire. Encore une fois nous assistons à une vérité récement démontrée par la science moderne qui fut toutefois déjà énnoncée dans le Coran.
-Il a créé le couple, le mâle et la femelle, à partir d’une goutte de semence éjaculée. [Coran : S53 V45-46]

- N’était-il pas une goutte de sperme éjaculé ? Puis une adhérence que Dieu a créée et harmonisée, et dont il a fait un couple mâle et femelle ? [Coran : S75 V37-39]

Jusqu’à très récemment, on pensait que le sexe du bébé était déterminé par les cellules de la mère, ou tout au moins que le sexe était déterminé conjointement par les cellules mâles et femelles. Mais le Coran nous renseigne différemment : il affirme que la masculinité ou la féminité est déterminée par « une goutte de semence éjaculée ». Les progrès de la génétique et de la biologie moléculaire ont scientifiquement validé l’exactitude de l’information donnée dans le Coran. On sait maintenant que le sexe est déterminé par les cellules spermatiques de l’homme, et que la femme ne joue aucun rôle dans ce processus. En effet, puisqu'une femelle ne détient que des chromosomes X, ses cellules reproductrices (ovules) ne contiendront que ceux-ci. Les mâles, quant à eux détiennent des chromosomes X et Y; la moitié de leurs cellules reproductrices (spermatozoïdes) sera de type X et l'autre moitié de type Y. Ainsi, si un ovule s'unit avec un sperme contenant un chromosome X, la progéniture sera de sexe féminin ( X+X); si elle s'unit avec un sperme contenant un chromosome Y, la progéniture sera de sexe masculin (X+Y).
En d'autres termes, le sexe d'un bébé est déterminé par le chromosome masculin (X ou Y) qui s'unira avec le chromosome X de la femelle.

- Lis, au nom de ton Seigneur qui a créé, créé l’être humain d’un 'alaq. Lis, car ton Seigneur est le Très-Généreux… [Coran : S96 V1-3]

Le sens du mot alaq en arabe est « quelque chose qui s’accroche ». Ce mot est utilisé littéralement pour décrire les sangsues lorsqu’elles s’accrochent sur un corps pour en sucer le sang. Ce n’est très certainement pas un hasard qu’un mot si approprié soit utilisé pour décrire le mode de fixation de l’embryon dans l’utérus, à savoir « la nidation ». Cela prouve une fois de plus que le Coran est une révélation de Dieu, le Seigneur des mondes.

- Ensuite Nous en avons fait une goutte de semence dans un réceptacle sûr, puis Nous avons créé de la goutte de semence une adhérence, puis Nous avons créé de l’adhérence un morceau mâché, puis Nous avons créé du morceau mâché des os puis Nous avons revêtu les os de chair ; ensuite Nous en avons produit un autre être : béni soit Dieu, le Meilleur des créateurs ! [Coran : S23 V14]

Jusqu’à très récemment les embryologistes pensaient que le développement des os et des muscles était concomitant. Mais des recherches plus poussées réalisées grâce aux progrès de la technologie ont établi que le développement à l’intérieur de l’utérus maternel se fait exactement de la manière décrite dans ces versets. D’abord, le tissu cartilagineux de l’embryon s’ossifie. Puis les cellules musculaires sélectionnées à partir d’un tissu spécifique s’assemblent et enveloppent les os. La forme du squelette détermine l’apparence générale de l’embryon au cours de la 7ème semaine, Les muscles ne se développent pas au même moment mais juste après. Les cellules musculaires prennent position dans le milieu environnant les os, sur tout le corps puis enveloppent les os. Ainsi les muscles prennent les formes et les structures bien connues. La phase d’enveloppement des os par les muscles a lieu durant la 8ème semaine.

-Il vous crée dans les ventres de vos mères, création après création, dans trois ténèbres. Tel est Dieu, votre Seigneur ! A Lui appartient toute la royauté. Point de divinité à part Lui. Comment pouvez-vous vous détourner (de Son culte) ? [Coran : S39 V06]

L’expression « fi dhouloumatin thalaathin » traduit en français pas « trois ténèbres », indiquent que trois régions sont impliquées dans le développement de l’embryon :


- La cavité de l’abdomen qui comprend également 3 couches.
- La cavité de l’utérus qui comprend également 3 couches.
- La cavité du placenta qui comprend également 3 couches.

Comme nous l’avons vu, la biologie moderne a révélé que le développement embryonnaire a lieu dans trois régions de l’utérus, selon la chronologie décrite dans le verset.

De plus, la vie dans l’utérus connaît trois étapes : pré-embryonnaire[6] ; embryonnaire[7]; et fœtale[8]. Toutes les créations concernant le développement embryonnaire comprennent trois couches d’où le terme « création après création, dans 3 ténébres » (Allah sait mieux)...

- Dieu a créé tous les êtres vivants à partir de l'eau. Certains d'entre eux rampent sur leurs ventres ; certains marchent sur deux pattes, et d'autres sur quatre. Dieu crée ce qu’Il veut et Dieu est puissant sur toute chose. [Coran : S24 V45]
- Et c’est Lui qui de l’eau a créé une espèce humaine qu’Il unit par les liens de la parenté et de l’alliance. Et ton Seigneur demeure omnipotent. [Coran : S25 V54]

En effet, l’eau est le principal composant de toute matière organique et il n’a été possible aux êtres humains de découvrir cela qu’après l’invention du microscope.

- Nous avons certes créé l'homme d'un extrait d'argile. [Coran : S23 V11]

Lorsque nous examinons aujourd’hui le corps humain, nous réalisons que de nombreux éléments présents dans la terre sont aussi présents dans le corps humain. Les tissus vivants sont composés à 95% de carbone, d’hydrogène, d’oxygène, d’azote, de phosphore et de soufre etc. soit un total de 26 éléments.

- Dieu sait ce que porte chaque femelle, et de combien la période de gestation dans la matrice est écourtée ou prolongée. Et toute chose a auprès de Lui sa mesure. [Coran : S13 V08]

Au début de la période menstruelle, la muqueuse des parois utérines (l’endomètre) est de 0,5 mm d’épaisseur. Sous l’effet des hormones sécrétées par l’œuf, cette couche s’épaissit et atteint une épaisseur de 5-6 mm. Le corps se débarrassera de cette couche en cas d’absence de fécondation. Comme nous le lisons dans le verset ci-dessus, cette augmentation ou réduction mensuelle des parois de l’utérus est décrite dans le Coran.

- C’est Lui qui a créé à votre intention l’ouïe, la vue et le coeur ; vous n’en êtes guère reconnaissants. [Coran : S23 V78]

- Et Dieu vous a fait sortir des entrailles de vos mères ignorants de tout et vous a accordé l’ouïe, la vue et le cœur afin que vous soyez reconnaissants. [Coran : S24 V45]

Dans un article publié dans « Journal of the Islamic Medical Association », le Dr Keith Moore[9] déclare que durant le développement du fœtus, l’œil commence à se former une fois que l’oreille interne a terminé sa première phase de formation. Il a déclaré aussi que le cerveau, qui est le centre de la sensation et de la compréhension, commence sa phase de développement après celle de l’oreille et des yeux. Les oreilles du fœtus commencent à se développer dès le 22ème jour de grossesse et deviennent complètement fonctionnelles dès le quatrième mois. Après cela, le fœtus peut entendre des sons dans le ventre de sa mère. Pour cette raison, le sens de l’ouïe se développe avant les autres fonctions vitales chez un nouveau-né. L’ordre présenté dans le Coran est frappant de ce point de vue...

- Mais si ! Nous sommes capable de remettre à leur place les extrémités de ses doigts. [Coran : S24 V45]

Par ce versets, le Coran attire l’attention sur l’extremité des doigts tout en précisant qu’il est facile pour Dieu de ressusciter l’homme après la mort. Cette mise en relief des extrémités des doigts a une signification toute particulière car chaque personne vivante ou ayant vécue sur terre a des empreintes digitales uniques et cela inclus même les vrais jumeaux.

 C’est pourquoi cette caracteristique liée à l’empreinte digitale, qui est reconnue comme étant une véritable « carte d’identité » très importante, spécifique à chaque individu ne fut pourtant decouverte que vers la fin du 19ème siècle; période avant laquelle on n’attachait aucune importance à l’extrémité des doigts et à leur signification excepté pour ceux qui aurait pu lire ce verset et en comprendre le sens.

- [Et voilà] ce que ton Seigneur révéla aux abeilles : "Prenez des demeures dans les montagnes, les arbres et les treillages que [les hommes] font. Puis mangez de toute espèce de fruits, et suivez les sentiez de votre Seigneur, rendus faciles pour vous." De leur ventre, sort une liqueur, aux couleurs variées, dans laquelle il y a une guérison pour les gens. Il y a vraiment là une preuve pour des gens qui réfléchissent. [Coran : S16 V68-69]

En arabe, il y a deux formes d’emploi des verbes. A travers cette utilisation, il est possible de déterminer si le sujet est mâle ou femelle. Concernant les verbes soulignés dans la traduction, ils sont conjugués au féminin et désignent donc un sujet femelle.

A travers cela, le Coran nous indique que ce sont les abeilles femelles qui fabriquent du miel.  
Le même verset nous informe du caractère médical que revêt le miel. En effet, le miel est facilement digéré, il se difuse rapidement dans le sang et constitue donc une source d’énergie rapidement disponible, il contribut à la production de sang, il dispose d’une propriété anti microbiènne et d’anti oxydant capables d’éliminer les produits nocifs dérivés des activités métaboliques naturelles de l’organisme. Par ailleurs, le miel comprend des sucres tels que le glucose et le fructose, et des minéraux tels le magnésium, le potassium, le calcium, le sodium, le soufre, le fer et le phosphate. Il contient également les vitamines B1, B2, C, B6, B5 et B3 et s’utilise également dans pour la cicatrisation des blessures…

- Puis les douleurs de l’enfantement l’amenèrent au tronc du palmier, et elle dit : "Malheur à moi ! Que je fusse morte avant cet instant ! Et que je fusse totalement oubliée !" Alors il l’appela d’au-dessous d’elle, [lui disant] : "Ne t’afflige pas. Ton Seigneur a placé à tes pieds une source. Secoue vers toi le tronc du palmier : il fera tomber sur toi des dattes fraîches et mûres. Mange donc et bois et que ton œil se réjouisse…" [Coran : S19 V23-26]

Il y a une grande sagesse dans la façon dont Dieu recommande à Marie de manger de ce fruit. La datte est un excellent choix de nourriture pour les femmes enceintes et pour celles qui viennent juste d’accoucher. Parmi tous les fruits, la datte a l’un des taux de sucre le plus élevé, à savoir 60 à 65%. Les médecins recommandent aux femmes enceintes de consommer des aliments riches en fructose le jour de l’accouchement. Cela permet de redonner de l’énergie et de la vitalité à un organisme affaibli par les différentes phases de l’accouchement et simultanément de stimuler les hormones impliquées dans la synthèse du lait et en augmenter le volume, essentiel pour le nouveau-né. De plus, la perte de sang durant l’accouchement conduit à une chute du taux de sucre dans l’organisme. Les dattes sont essentielles car elles permettent l’assimilation du sucre par l’organisme et empêchent la réduction de la tension artérielle. Leur haute valeur énergétique fortifie les personnes affaiblies par une maladie ou souffrant d’une extrême fatigue.

Nous pourrions encore énumérer longuement les bienfaits des dattes (calcium, phosphore, fer, vitamine B1,B2, PP…)

- Dieu est la lumière des cieux et de la terre. Sa lumière est semblable à une niche où se trouve une lampe. La lampe est dans un [récipient de] cristal et celui-ci ressemble à un astre de grand éclat ; son combustible vient d’un arbre béni : un olivier ni oriental ni occidental dont l’huile semble éclairer sans même que le feu la touche. Lumière sur lumière. Dieu guide vers Sa lumière qui Il veut. Dieu propose aux hommes des paraboles et Dieu est omniscient. [Coran : S24 V35]

L’expression « moubaarakatin zaytounatin » dans le verset ci-dessus décrit l’olivier comme étant "abondant, sacré, favorable, fournissant des bienfaits innombrables". L’huile d’olive, à laquelle se réfère le terme « zaytouhaa », est l’une des différentes sortes d’huiles les plus recommandées par tous les experts, et notamment pour une bonne santé des artères coronariennes et des artères en général. Ses bienfaits pour la santé peuvent être résumés ainsi :

- Prévention du cancer et du vieillissement , bienfaits pour les organes internes, réduction de la tension artèrielle, contribue au développement osseux…

Des études faites récemment ont démontré que les animaux et les oiseaux vivent dans le cadre de sociétés séparées. Des travaux à grande échelle ont montré qu’il existe systématiquement une vie sociale chez les animaux.

Les abeilles, par exemple, dont la vie sociale surprend les scientifiques, construisent leurs ruches dans le creux des arbres ou d’autres zones couvertes. Une colonie d’abeilles est composée d’une reine, de quelques centaines de mâles et de 10 à 80.000 ouvrières. L’unique reine de la colonie a pour tâche essentielle de pondre des œufs. De plus, elle sécrète des substances importantes qui maintiennent l’unité de la colonie et permettent au système interne de la ruche de fonctionner. La fonction des mâles est de féconder la reine. Toutes les autres tâches telles que produire du miel, construire le nid, rassembler la nourriture, fabriquer la gelée royale, réguler la température de la ruche, la nettoyer et la défendre, sont exécutées par les ouvrières. Il y a de l’ordre dans chaque phase de la vie d’une ruche.

- Alors, Nous avons assourdi leurs oreilles [en les plongeant dans un sommeil profond] dans la caverne pendant de nombreuses années. [Coran : S18 V11]

D’après des découvertes scientifiques récentes, l’oreille est le seul organe sensorial actif pendant le sommeil. C’est pourquoi nous avons besoin d’un signal sonore pour nous réveiller. Cette sagesse dans le verset « Nous avons assourdi leurs oreilles » veut dire, selon toute probabilité, que Dieu a scellé les oreilles de ces jeunes gens en question, et c’est pour cette raison qu’il restèrent endormis durant de si nombreuses années.

- Et tu les aurais cru éveillés, alors qu’ils dormaient. Et Nous les tournions sur le côté droit et sur le côté gauche, tandis que leur chien était à l’entrée, pattes étendues. Si tu les avais aperçus, certes tu leur aurais tourné le dos en fuyant ; et tu aurais été assurément rempli d’effroi devant eux. [Coran : S18 V18]


Les gens qui restent allongés dans la même position durant longtemps, rencontrent de sérieux problèmes de santé, par exemple des difficultés dans la circulation, endolorissement, et caillots de sang sur la partie du corps en contact avec la surface sur laquelle ils sont allongés. Les plaies qui en résultent sont appelées « escarres » ou « plaies de pression ». Ces plaies, qui se forment sous la peau ou le tissu sous-cutané, peuvent atteindre de sérieuses dimensions à moins d’être traitées. Si elles s’infectent, elles peuvent entraîner la mort. La chose la plus saine à faire, serait de changer le corps de position toutes les 15 minutes afin de réduire cette pression. Le fait que ces faits médicaux, découverts seulement au 20ème siècle, soient mentionnés dans le Coran, est une preuve de ses miracles.

- Et puis, quiconque Dieu veut guider, Il lui ouvre la poitrine à l’Islam. Et quiconque Il veut égarer, Il rend sa poitrine étroite et gênée, comme s’il s’efforçait de monter au ciel. Ainsi Dieu inflige Sa punition à ceux qui ne croient pas. [Coran : S06 V125]

Les êtres humains ont besoin d’oxygène et de la pression atmosphérique pour vivre. Respirer est rendu possible par l’oxygène dans l’atmosphère qui atteint l’alvéole pulmonaire dans les poumons. Cependant, avec l’altitude, la pression atmosphérique baisse au fur et à mesure que l’atmosphère devient plus mince. Par conséquent, la quantité d’oxygène qui pénètre dans le système sanguin diminue et il devient plus difficile de respirer. Une fois de plus, ce fait n'était pas connu au temps du prophète Mohammed...

- Glorifie le nom de ton Seigneur, le Très Haut, Celui qui a créé et agencé harmonieusement, qui a décrété et guidé, qui a fait pousser le pâturage et en a fait ensuite un foin sombre. [Coran : S87 V1-5]

Comme nous le savons, le pétrole se forme à partir de la décomposition de plantes et d’animaux. Une fois que ces derniers se dégradent au fond de la mer durant des millions d’années, tout ce qu’il en reste ce sont des substances huileuses. Celles-ci, enfouies sous des épaisseurs de boue et de roche, se transforment en pétrole et en gaz, serait-ce donc de cela dont il est question dans ce verset? Dieu sait mieux...

- Cependant, un jour auprès de ton Seigneur, équivaut à mille ans de ce que vous comptez. [Coran : S22 V47]
- Du ciel, Il administre toute affaire sur terre et la fait ensuite monter vers Lui en un jour équivalant à mille ans de votre calcul. [Coran : S32 V05]

La relativité du temps est, aujourd’hui, une réalité scientifique, prouvée au début du 20ème siècle par la théorie de la relativité d’Einstein. Jusque-là, nul n’avait jamais pensé que le temps pouvait être relatif et changer selon les circonstances. Pourtant, le célèbre scientifique Albert Einstein a prouvé ce fait en découvrant la théorie de la relativité. Il montra que le temps est contingent en vitesse et en masse.

- Et Nous envoyons les vents fécondants, puis Nous faisons descendre du ciel une eau dont Nous vous abreuvons… [Coran : S15 V22]

Ce verset souligne que le premier stade de la formation de la pluie est le vent. Jusqu’au début du 20ème siècle, la seule relation que l’on connaissait entre le vent et la pluie était que le vent poussait les nuages. Mais les découvertes de la météorologie moderne ont démontré le rôle « fécondant » des vents dans la formation de la pluie. A la surface des océans et des mers, d’innombrables bulles d’air sont formées par l’écume. Au moment où ces bulles jaillissent en des milliers de minuscules particules, d’un centième de millimètre de diamètre, elles sont projetées dans l’air.

Ces particules, qu’on appelle aérosols, se mélangent à la poussière apportée par les vents, et sont transportées jusqu’aux couches supérieures de l’atmosphère par les vents. A ce niveau, elles entrent en contact avec la vapeur d’eau, laquelle se condense autour des particules et se transforme en gouttelettes d’eau. Ces gouttelettes d’eau s’assemblent d’abord pour former des nuages, puis tombent sur la Terre sous forme de pluie. Comme on l’a vu, les vents « fécondent » la vapeur d’eau flottant dans l’air avec les particules qu’ils transportent depuis la mer, et finalement contribuent à la formation des nuages de pluie.

Si les vents ne possédaient pas cette propriété, les gouttelettes d’eau ne se formeraient jamais dans la haute atmosphère et la pluie n’existerait pas. Cette même propriété fécondatrice du vent est également applicable aux plantes. En effet, elles rejettent dans l'air des graines de pollen qui comportent des cellules contenant des spermatozoïdes. La plupart des plantes ont été idéalement créées pour récupérer le pollen que le vent transporte.

Certaines fleurs qui pendent et quelques autres plantes comportent des canaux qui sont sensibles aux courants d'air, et qui par la suite propagent ces graines vers d'autres plantes de la même espèce. Les graines de pollen contenant les spermatozoïdes atteignent les organes reproducteurs grâce à ces canaux. Le pollen atteignant l'ovule fertilise l'œuf, ce qui a le pouvoir de transformer les ovules en graines.

- Certes, c’est Dieu qui fait fendre la graine et le noyau : du mort Il fait sortir le vivant, et du vivant, Il fait sortir le mort. Tel est Dieu. Comment vous laissez-vous donc détourner ? [Coran : S06 V95]

Dans le verset ci-dessus, notre attention est attirée sur un cycle alimentaire dont les gens à l’époque de la révélation du Coran ne pouvaient rien savoir. Lorsqu’un être vivant meurt, les micro-organismes procèdent rapidement à sa décomposition. L’organisme sans vie est ainsi « désintégré » en molécules organiques qui s’incorporent au sol et forment la source de base de nutrition des plantes, des animaux et pour finir celle de l’humanité. Sans ce cycle alimentaire, la vie ne se serait pas possible.


- Il a créé les cieux et la terre en toute vérité. Il enroule la nuit sur le jour et enroule le jour sur la nuit. [Coran : S39 05]

L'information apportée dans le verset ci-dessus et qui mentionne le fait que le jour et la nuit s'enveloppent mutuellement, inclut des informations précises sur la forme de la Terre car cette situation ne peut être vraie que si la Terre est ronde. Ceci nous montre que dans le Coran, la rondeur de la Terre a été mentionnée et Dieu est plus Savant...

- Celui qui a fait descendre l'eau du ciel avec mesure et avec laquelle Nous ranimons une cité morte (aride). Ainsi vous serez ressuscités. [Coran : S43 V11]

Cette « mesure » mentionnée dans ce verset fait appel à certaines caractéristiques de la pluie. Tout d'abord, la quantité de pluie qui tombe sur Terre est toujours identique. On estime qu'en une seconde, 16 millions de tonnes d'eau s'évaporent de la Terre. Ce nombre est exactement égal à la quantité d'eau qui tombe sur Terre en une seconde. Conclusion : l'eau circule sans interruption en un cycle équilibré selon une « mesure ».

Une autre règle à préciser concerne la vitesse de chute de la pluie. L'altitude minimum des nuages de pluie est de 1200 mètres. Une fois lâché de cette hauteur, un objet d'une taille et d'un poids identiques à une goutte de pluie, accélère sans cesse et tombe sur Terre à une vitesse de 558 km/h.

Il est clair que n'importe quel objet qui frapperait la Terre à cette vitesse serait gravement endommagé mais grâce à Dieu, quelle que soit leur hauteur de départ, la vitesse moyenne des gouttes de pluie n'est que de 8 à 10 km/h quand elles atteignent la Terre, et ceci grâce à la forme spéciale qu'elles prennent. Cette forme spéciale augmente l'effet de frottement contenu dans l'atmosphère et empêche que les gouttes de pluie ne dépassent une certaine vitesse limite[10].

A la lecture de l’ensemble de ces versets Coraniques qui nous révèlent des secrets que seule la science moderne a pu percer bien des centaines d’années plus tard, il n’est désormais plus objectivement possible de nier le caractère Divin du livre sacrée des Musulmans. Cette parole ne peut qu’émaner de l’Omniscient qui ne saurait proférer une quelconque invraisemblance. Ainsi, nous terminerons cette analyse comme nous l’avons commencé par le même verset coranique de la Sourate 04 au Verset 82 : « Ne méditent-ils donc pas sur le Coran ? S’il provenait d’un autre que Dieu, ils y trouveraient certes maintes contradictions ! »

2. Parallèle Evangiles/Coran :

- Les sujets prêtant à débat et reconnus comme étant incorrects et historiquement ou scientifiquements inadmissibles dans la Bible ne se retrouvent nulle part dans le Coran.
- La comparaison de plusieurs récits Bibliques avec des récits traitant du même sujet dans le Coran comptent des différences fondamentales entre des affirmations Bibliques inadmissibles et erronées et des énoncés Coraniques rigoureusement correct avec les données moderne comme pour la création et le Déluge. Par exemple, alors que la Bible présente le déluge comme ayant été universel[11], le Coran le présente comme plusieurs punitions infligées à des collectivités bien définies [Coran : S25 V35-39 et S07 V59-95] et en l’occurrence, le peuple de Noé exclusivement. De plus, le Coran ne situe pas le déluge dans le temps et ne donne aucune indication de durée contrairement à la Bible.

Par ailleurs, le Coran mentionne à bord de l’arche, des passagers dont la Bible ne fait pas mention. Autre différence de taille, du point de vue Biblique, le lieu où s’échoue l’arche est le « mont Ararat » (Genèse 08 V04) tandis que le Coran parle plutôt du « Joudi » [Coran : S11 V44] .
D’autres exclusivités Coraniques peuvent être exposées ici comme par exemple le fait que le corps de Pharaon ait été sauvé après qu’il fut noyé ou encore le terme « Hâmân » qui n’apparait que dans le Coran alors qu’il fut employé auparavant pour désigner « le chef des ouvriers de carrières » du temps de Pharaon et de Moïse.

- ...Maintenant (tu crois)! Alors que tu as désobéi auparavant et que tu fus parmi les semeurs de scandale! Aujourd'hui, Nous te sauvons, en ton corps (cadavre), afin que tu sois un signe pour ceux qui viendront après toi " [Coran : S10 V92].
Voilà près d'un siècle, en 1898, que fut découvert par Loret Thèbes dans la vallée des Rois, le corps momifié du Pharaon Mineptah, fils de Ramsès II, dont tout permit de penser que c'est le Pharaon de l'exode.
- Et Pharaon dit : Ô Hâmân, bâtis-moi une tour, peut-être atteindrai-je les voies... [Coran : S40 V36]
Hâmân!!! est-ce un prénom, un grade, une fonction? Il n'y a ni plagia dans la Bible ni dans l'environnement de Mohammed ni dans un langage quelconque... Hâmân est une désignation qui a bel et bien existée. Comme nous venons de le voir, il a signifié « Chef des ouvriers des carrières ». Donc, la phrase de pharaon  « Ô Hâmân, construit-moi une tour... » prend sens et devient « Ô Chef des ouvriers des carrières, construits-moi une tour..! ».

Ainsi, non seulement le Coran présente d’importantes différences avec la Bible sur des sujets analogues, mais en plus, les similitudes observées entre les deux Livres Saints demandent réflexion. En Effet, dans les sujets qui pourraient sembler être similaires, on note que le Coran ne mentionne aucun énoncé inacceptable d’un point de vue scientifique qui est contenu dans la Bible.
En conclusion, nous pouvons affirmer, à l’exposer des faits, que le Coran qui présente des énoncés scientifiques rigoureusement exact et qui n’ont pu être découvert que par la science moderne, n’a put être l’œuvre de Mohammed et encore moins la reproduction du réçit Biblique comme l’affirme certains sans aucune preuve. Ainsi, le Coran se présente comme un véritable défit à l’explication humaine.
En dernier lieu, il est important d’insister sur le fait que ces miracles scientifiques dont il est question dans le Coran ne doivent pas être pris comme seule source de la foi chez le croyant, plus encore, ils ne devraient pas constituer un motif de foi, mais ils doivent plutôt être utilisés pour démontrer le caractère Divin du Saint Coran aux plus sceptiques parmi les gens.
En effet, les compagnons aux temps du prophète n’avaient pas les connaissances scientifiques dont nous disposons aujourd'hui et ce, en considération de l'époque qui fut la leur. Pourtant, ils disposaient d’une foi inébranlable, bien plus ferme que la notre et ils s’évertuaient plutôt à nourir leur foi au travers d'actes méritoires sans forcémant exiger de preuves tangibles et de miracle et c'est bien cela qui relève de la perfection de la foi et Dieu est plus Savant…
En revanche, il est vrai que l'écoute du Coran touche inexplicablement les coeurs même de ceux qui n'en comprennent pas le sens, son style inimitable, les mots sélectionnés et employés sont d'une justesse et d'une beauté incomparable, aussi bien dans ce qui relève de la fluidité du texte que de l'effet de style. Les versets rimes les uns aux autres dans le style le plus élégant qui soit.
Là où il peut être difficile de trouver plusieurs rimes pour un même son, surtout lorsqu'il s'agit d'un long texte, le vocabulaire venant vite à manquer; le saint Coran, lui, décline à profusion tout ce que peut compter la langue arabe comme rimes majestueuses pour un même et unique son, ou pour plusieurs sons, un peu comme si le vocabulaire Coranique était un torrant inépuisable d'où s'écoule une prose des plus soutenues et des plus belles,  et ce, tout en révélant vérités historiques, scientifiques, lois Divines et autres sagesses multiples sur des pages entières. A cet effet, gardons à l'esprit la longueur du texte Corannique et la quantité d'informations sur un très large éventail de sujets qu'il aborde, le tout combiné à l'extraordinaire manière avec laquelle son système de prose rimée est agencé. Il est tout simplement impossible qu'un livre comme le Coran soit l'oeuvre d'un être humain.

Dans son livre, The Construction of the Bible and the Qur'an, F. F. Arbuthnot fait le commentaire suivant concernant le Coran :

Du point de vue littéraire, le Coran est considéré comme un spécimen de la langue arabe pure, composé à moitié tel un poème et à moitié tel de la prose. On dit que dans certains cas, les grammairiens ont adapté leurs règles afin de concorder avec certaines phrases et expressions usitées dans le Coran, et que bien que plusieurs tentatives aient été faites pour produire un travail d'un style aussi élégant que celui-là, aucune n'a abouti. (F. F. Arbuthnot, The Construction of the Bible and the Koran (Londres: 1985), p. 5.

De ce point de vue, il n'est pas surprenant que les linguistes arabes décrivent le Coran comme étant "définitivement inimitable" et que les plus illustres poètes arabes de l'époque se soient convertis à l'écoute de ce qu'ils savaient provenir de Dieu.


[1] Ces arguments scientifiques peuvent servir à convaincre les plus récalcitrants parmi les négateurs de reconnaître la vérité et renforcer la conviction des Musulmans, mais ils ne doivent pas constituer la base de la foi du croyant sachant qu’il doit chercher à raffermir sa croyance à la manière des compagnons dont la foi était sans commune mesure et qui croyaient fermement au message du Coran sans pour autant attendre des preuves en contrepartie et cela est plus méritoire et Allah est plus Savant.
[2] Modèle statique de l’Univers
[3] Système du géocentrisme
[4] Attraction vers le centre, rétrécissement
[5] Voie, entrée dans le nid, foyer d’un corps en mouvement
[6]  Les premières deux semaines et demi
[7]  Jusqu’à la fin de la huitième semaine
[8]  De la huitième semaine à l’accouchement
[9] Spécialiste de rennomée mondiale en chirurgie et embryologie qui écrivit « The developping humain » consacré « meilleur ouvrage au monde écrit par un seul auteur ».
[10] De nos jours, les parachutes sont conçus en utilisant cette technique
[11] Alors que florissait à ce moment un multitude de civilisation à la surface du globe

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